samedi 3 septembre 2011

Promise, T1 d'Ally Condie

Dans la Société, les Officiels décident.
Qui vous aimez.
Où vous travaillez.
Quand vous mourez.

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Matched, éd. Gallimard Jeunesse 2011, 423 pages - 18€
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Au détour d'un rayon et de bonnes critiques en tête, j'ai décidé d'acheter Promise d'Ally Condie qui est le premier tome d'une trilogie. La couverture est en elle même très jolie et on comprend la présence d'une jeune fille brune, vêtue d'une robe verte et enfermée dans une bulle dès le début.

Dès les premières pages, j'ai vraiment été surprise par rapport à l'histoire. Je n'imaginais pas une seule seconde cette vision d'une société où les Officiels décident. N'étant pas habituée à lire des romans « futuristes » j'ai été en quelque sorte dépaysée et attristée. Dépaysée par la description de la société et attristée par certains évènements. Je n'avais pas pris à la lettre le fait que les Officiels décident « quand vous mourez » et la mort d'un des personnages conformément à l'idée de la société m'a beaucoup émue.

Ceci dit, en avançant dans l'histoire, j'ai, au fil des pages, un peu plus accroché. On arrive très bien à se placer dans la peau de Cassia qui est amenée à se poser des questions et à agir face à ce monde qui ne lui laisse aucun choix. Même si l'action est peu présente et assez longue à venir, cela ne m'a pas empêché de vouloir connaître la suite et je trouve que c'est un point fort du roman (en tout cas pour ceux et celles qui n'ont pas lu de résumé avant) : le fait que la suite n'est pas forcément celle qu'on l'imagine. Pour tout vous dire, on ne s'attend pas à certaines chose (secret de la pilule rouge, « affectation » de Cassia, la guerre qui se déroule aux frontières, etc.) ce qui fait qu'on est d'autant plus lié avec le personnage principal, Cassia, car comme nous elle découvre ce que lui réserve la société et même ses proches.

La société qui s'est construite est exigeante et ne laisse quiconque choisir ou penser par lui-même. L'héroïne, Cassia ouvre le chemin pour tenter de trouver une certaine liberté et même si ce chemin est long et parsemé d'obstacle elle continue doucement. Je retiens particulièrement une phrase par rapport à ce que veulent les Officiels : « des travailleurs efficaces qui n'ont plus la force de penser ».

Promise laisse aussi la place à l'amour, l'amour interdit mais qui n'est pas celui qu'on qualifierai d'interdit de nos jours. La romance est beaucoup présente et est sans doute le moyen auquel se rattache Cassia pour trouver la liberté. Le poème a aussi une place capitale et aide les personnages.

Pour finir, j'ai bien aimé ce roman et j'ai trouvé qu'il nous amenait à réfléchir et nous aidait à construire notre propre opinion.

Le deuxième volet de la trilogie paraitra en 2012, tout ça pour vous dire que l'attente sera assez longue.


Julie

4 commentaires:

  1. Heureuse de voir que tu ais aimé ce livre, c'est vrai que l'action n'y ai pas très présente mais ça n'empêche pas qu'on ait envie de lire la suite :)

    Les dystopies sont parfois dures, mais toujours très émouvantes et fortes! J'adore ce genre :)

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  2. Ouii. C'est vrai que j'ai beaucoup aimé ^^ et puis ça m'a fait une pause car je lisais la saga Magyk. Tu en connais d'autre du même style ?

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  3. Du style de Promise ? oh oui ^^
    Comme dystopies il y a Delirium de Lauren Oliver, Ephémère de Lauren DeStefano, Divergent de Veronica Roth (il sort en France en octobre), Possession d'Elana Johnson (il sort lui aussi en octobre en France), The Hunger Games (mais ça c'est dur) et d'autres que je n'ai pas lu... pour ceux que j'ai cité, mes avis sont sur le blog :)

    ps : Je t'ai décerné un blog award... la règle : dire 7 choses sur toi. Tu n'es pas obligée bien sûr :) Mais voilà mon article : http://l0raahbooks.blogspot.com/2011/09/blog-award.html

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  4. Ah merci beaucoup :) Hunger Games je compte le lire :D
    Merci pour l'award ^^ dès que j'ai un peu de temps je fais ça.

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« Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi. » Stéphane King